J’ai peur pour les élèves togolais!

14 novembre 2013

J’ai peur pour les élèves togolais!

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credit: africardv.com
credit: africardv.com

Lorsque la rentrée scolaire 2013-2014 avait été effective ce 16 octobre après deux reports successifs,jepensais que le gouvernement avait fait le plus dur. Avant cette date, bien malin était celui qui pouvait dire avec certitude quand les élèves retrouveraient le chemin des classes. Les reports décidés par le gouvernement à l’époque après le préavis de grève des enseignants du primaire et secondaire ont semé la confusion chez les parents d’élèves qui pouvaient se demander si la nouvelle académique débutera un jour.

Hélas la rentrée du 16 octobre n’a eu qu’un effet trompeur puisque face aux enseignants qui ont rejeté ses propositions et entamé une grève de 3 jours reconductible, le ministre de l’enseignement primaire et secondaire a décidé le 4 Novembre, la fermeture des établissements scolaires jusqu’à nouvel ordre..enfin jusqu’à ce Jeudi 14 Novembre.  

Avec la reprise des cours ce Jeudi après une semaine de suspension, l’année est peut être lancée pour de bon. A moins qu’il s’agisse d’un nouveau faut départ depuis la rentrée ratée du 16 Octobre. Des deux hypothèses Je préfère croire à la première.

En réalité, les élèves ont suffisamment poiroté dans cette histoire pour qu’il soit temps de se remettre enfin au travail. La réouverture des classes après une semaine de désœuvrement est plutôt une bonne nouvelle pour eux (même si pour certains c’était les vacances prolongées).

Seulement, malgré la réouverture je ne me sens pas rassuré, au contraire je reste inquiet quant au déroulement de l’année scolaire.

CE QUI ME FAIT PEUR

A vrai dire cette décision du gouvernement ne veut pas dire que la question des revendications des enseignants a trouvé solution. Le ministre pour l’heure n’a fait que sillonner le pays pour s’enquérir des préoccupations des enseignants de l’arrière pays.

Même si la démarche est salutaire, tout reste encore à faire pour assurer le bon déroulement de l’année. Le problème des revendications des enseignants prévaut depuis des années. Chaque année il ressurgit à l’approche des examens de fin d’année sans qu’une solution définitive soit trouvée. Du coup, chaque année scolaire est troublée par des grèves répétitives.

 Si le gouvernement maintient le statu quo en ne changeant pas d’une seule virgule ses propositions aux enseignants, il y a lieu de craindre que le bras de fer se prolonge et que le spectre d’une nouvelle grève se rapproche.            

Dans leurs études ces élèves préparent au mieux leur avenir en faisant face au défi de la réussite, et il est clair que ce sont eux qui souffrent plus de cette impasse. Plus le blocage dure, plus ils courent le risque de tomber dans la distraction et de voir leur attention détournée du travail à abattre pour réussir.

D’ailleurs ce n’est pas forcément en fermant les écoles que le gouvernement se met à l’abri d’une tournure dramatique parce que les manifestations spontanées de l’année passée étaient provoquées avant tout par l’inquiétude des élèves qui se lassaient d’enchainer des semaines sans cours, et bon nombre d’entre eux partagent encore  ce sentiment. C’est pourquoi il urge de trouver une issue au nom de l’intérêt général.

PRÉSERVER L’AVENIR DE TOUTE UNE JEUNESSE

Pourquoi malgré l’ampleur dramatique des évènements récents qui ont secoué le secteur de l’éducation, les autorités n’ont pas pris des initiatives pour désamorcer la bombe  avant la rentrée? Serait ce de la négligence ou de la mauvaise foi ?

Garant du bon fonctionnement des services publics-notamment celui de l’enseignement-, le gouvernement a l’obligation de trouver les moyens de débloquer la situation dans l’intérêt de cette jeunesse, l’avenir du pays.

Cela passe par l’amélioration des conditions de vie des enseignants qui sont censés former de futurs citoyens. Avec des enseignants qui tirent le diable par la queue, il  serait difficile pour le pays d’avoir des citoyens bien formés et prêts à le servir.

Je voudrais donc exhorter tous les acteurs à laisser de coté toute forme de jusqu’au boutisme et à  renouer avec le dialogue dans un esprit de consensus parce que seul le consensus permettra d’aboutir à une solution définitive pour le bonheur des élèves et de leurs parents qui se sacrifient en vue de leur réussite.    

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